Jusqu'au premières lueurs,Dans la ville
Jusqu'au premières lueurs,
Dans la ville endormie,
Sous la lourde chaleur,
S'éveille une autre vie.
C'est celle des rêveurs,
Ceux que le sommeil fuit,
Ceux qui fuient la torpeur,
Ou ceux qui s'y ennuient.
Il déambulent,
Somnambules,
Noctambules,
Ou dans leur bulle...
Dans ce monde de douceur,
De pensées, d'insomnies,
La folie prend les coeurs,
Insuffle la nostalgie,
Sinistre maladie
Naissant dans le bonheur,
Se nourrissant de vie,
Aux symptômes de malheur...
Il déambulent,
Somnambules,
Noctambules,
Ou dans leur bulle...
Quand enfin arrive l'heure
Où le ciel s'éclaircit,
Où les étoiles se meurent
En une lente agonie,
Disparaissent ces veilleurs
Victorieux de la nuit,
Dans la sourde rumeur
Du réveil de la vie.
Il déambulent,
Somnambules,
Noctambules,
Sans crépuscule...
Peut être (je l'espère) un retour de l'inspiration ... mais en tout cas une petite pensée pour tout ceux/celles dont les nuits sont noires ...